Bonjour François-Xavier quelle est la formation que tu animes ?
J’anime une seule formation au sein de l’UdI depuis 2019, la formation Projet de signalisation.
Quel est ton parcours ?
Je ne suis pas formateur professionnel, ce n’est pas mon activité principale, je le fais en plus de mon poste. Depuis que je suis sorti de mes études d’ingénieur, j’ai un parcours au niveau de l’ingénierie des infrastructures ferroviaires et dans le management de projet. Cela fait maintenant 15 ans
Qu’apprécies-tu en tant que formateur à l’UdI ?
C’est de rendre, de contribuer à rendre, un métier ou une partie du monde ferroviaire, en ce qui me concerne ici, la signalisation, moins compliquée qu’elle puisse paraître en première approche. Ce que j’apprécie c’est donc d’essayer de rendre ce sujet plus facile, plus visible ou compréhensible par autrui. Vulgariser ces sujets-là, c’est bien le sens de la formation que j’anime : rendre accessible au métier du management de projet, pilote d’opération CEP… cet environnement là parce que les participants ne vont pas produire en tant que tel, mais ils vont avoir des parties de ces projets à traiter. Il faut qu’ils soient en capacité d’interagir avec des bureaux d’études, des entreprises travaux, des équipes des essais de signalisation par exemple.
Qu’est-ce qui te semble important dans l’animation de ta formation ? Y a-t-il des points de vigilance ?
C’est le caractère vivant et ancré dans la réalité des projets que peuvent avoir les participants. J’étais personnellement très peu à l’aise dans la période du COVID, je ne voyais pas cette formation à distance, nous avons attendu, nous l’avons dispensée durant les périodes autorisées, avec les contraintes du moment et avec des plateaux repas que l’UdI nous a fournis. Le fait de s’appuyer sur les expériences, sur les difficultés des participants pour illustrer le propos nous permet d’être plus ancrés dans la réalité des métiers de l’ingénierie d’infrastructures ferroviaires, ça parle plus aux autres participants en salle d’avoir des échanges autour d’un cas concret d’un de ses camarades.
Une astuce justement pour maintenir l’attention des participants et favoriser l’apprentissage ?
L’avantage en présentiel c’est que nous sommes en contact direct avec les personnes c’est déjà de ne pas hésiter à interpeler le stagiaire qu’on sent un peu moins présent et puis après la technique classique qui ne vient pas de moi mais qui est déjà présente dans la formation montée, c’est le petit exercice après le déjeuner. C’est à ce moment-là où il faut le caler parce que sinon au-delà de tout l’effort du formateur, c’est la période la plus difficile pour quelqu’un qui reste à écouter, caler des exercices quitte à distordre un peu le caractère linéaire de l’ordre du jour ou du sommaire.
Quel est ton meilleur souvenir en formation ?
Mon meilleur souvenir ? ce n’est pas évident, peut-être l’utilité que j’ai pu apporter dans ce temps de formation à un chef de projet qui était du côté de la région de Strasbourg. Nous avons échangé, il posait beaucoup de questions, même pendant les pauses, sur ses problématiques parce qu’il était vraiment au cœur d’un projet. Il est reparti vraiment ravi de la formation, éclairé par rapport à des situations qu’il avait connues jusque-là.
Ton référent formation : maître Yoda pour l’auto-apprentissage où Robin Williams dans le cercle des poètes disparus pour l’émulation collective ?
Comme je l’ai dit je ne me sens pas l’âme d’un formateur professionnel donc je n’ai pas de modèle, de référent en la matière. Les formations où on commence à me poser des questions, je ne trouve pas ça pertinent alors c’est la limite de l’émulation collective. Il faut que l’on apporte de la matière en tant que formateur et derrière on arrive à mettre le cadre qui fait qu’il y a des questionnements ça, qui les ramènent à leurs problématiques, mais je n’ai pas de nom à donner parce que je me sens plutôt du métier de management de projet d’infrastructure ferroviaire, que dans le métier de formateur.
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