La légende du colibri a été beaucoup utilisée par Pierre Rabhi afin de montrer que le changement ne pouvait venir que de l’action de chacun, aussi infime soit-elle. Le colibri, un oiseau fascinant dont l’organisme est doué de performances exceptionnelles…
Dans la version classique de la légende du colibri, il s’agit donc de montrer que quelle que soit l’action que l’on entreprend, il faut participer même si notre rôle parait dérisoire. Il s’agit donc d’un hymne à l’engagement, hymne qui se rapproche des propos de Jean Boissonnat : « Si l’on veut que les choses changent par en haut, on attendra longtemps ou on y perdra notre liberté. Si on veut qu’elles changent par en bas, il faut construire et diffuser une culture de la responsabilité ». L’hymne à l’engagement se rapproche aussi de la belle phrase de Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». L’engagement de chacun ne doit pas être ébranlé devant le constat de ses conséquences mesurées, et doit être amplifié par le fait qu’il est le principal levier de changement.
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