Restitution de la dernière conférence : Le défi de la formation et des compétences pour assurer l’avenir du ferroviaire

L’Université de l’Ingénierie a conclu son cycle avec sa cinquième conférence le mardi 2 juillet dernier. Ce cycle a offert une vision globale du secteur ferroviaire actuel en abordant divers enjeux : les nouveaux défis de l’exploitation, les stratégies pour concevoir et transformer les infrastructures, les conditions d’une maintenance optimisée, les enjeux climatiques sur le réseau ferroviaire. Pour cette dernière conférence, nous avons choisi de mettre en avant les compétences pour assurer l’avenir du secteur ferroviaire.
Misoo YOON, Anne BOUCHER, Jean-Jacques MOGORO et Barbara GRAU se sont réunis à l’UdI et nous ont apporté leurs points de vue et exposé leurs perspectives enrichis par des dispositifs précis qu’il s’agisse de recrutement, de fidélisation des talents, ou même d’innovation et de mobilité internationale.

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Misoo YOON
Compétences et formations : Les défis de SNCF Réseau

Misoo YOON, Directrice Générale Adjointe en charge des Ressources Humaines chez SNCF Réseau a évoqué les 3 défis pour l’entreprise : Recruter, Former, Fidéliser.

1. Le recrutement des compétences
Les enjeux sont importants. Alors qu’en 2023, SNCF Réseau a recruté 2700 collaborateurs, l’entreprise doit atteindre le même objectif cette année. Ce recrutement inclut des métiers variés, certains ne nécessitent pas de prérequis, comme la circulation ferroviaire contrairement à d’autres qui demandent des qualifications spécifiques comme l’électricité pour la signalisation ferroviaire. Depuis 2022, SNCF Réseau a intensifié ses efforts de recrutement avec des campagnes de communication ciblées. L’entreprise met en avant ses métiers sur les réseaux sociaux et les job boards, avec une stratégie claire pour attirer de nouveaux talents et réduire les départs des nouveaux salariés.
SNCF Réseau a lancé un dispositif innovant pour les étudiants et les personnes intéressés par ses métiers, à travers une plateforme d’ambassadeurs accessible sur My Job Glasses qui regroupe plus de 160 ambassadeurs. Ces collaborateurs ambassadeurs sont disponibles pour échanger sur leurs métiers et leurs parcours et faciliter ainsi la découverte des différentes professions au sein de l’entreprise.
Pour Misoo YOON, il est également nécessaire de nouer des partenariats avec des lycées, des IUT, des grandes écoles et renforcer la notoriété de SNCF Réseau pour attirer de jeunes diplômés. Elle a d’ailleurs précisé qu’il fallait ouvrir les perspectives de recrutement à des profils diversifiés, y compris des personnes en reconversion professionnelle. Ces candidats peuvent être formés ou remis à niveau en collaboration avec des opérateurs du service public de l’emploi, comme France Travail.

2. La formation des salariés avant et à leur arrivée
Les trois Campus de formation de SNCF Réseau jouent un rôle essentiel grâce à des formations spécifiques adaptées aux besoins des métiers. La formation des nouveaux arrivants doit être ciblée sur les compétences immédiatement nécessaires, avec des programmes allant de 4 à 26 mois. L’enjeu est de les accompagner pour qu’ils restent dans l’entreprise durant et après leur formation initiale. Misoo YOON a insisté sur l’importance d’offrir des conditions d’accueil et d’apprentissage optimales pour aider les nouveaux salariés à s’intégrer et à se projeter durablement au sein de l’entreprise.
Pour rendre la formation attractive, SNCF Réseau a mis en place des titres de certification pour ses formations initiales. Cela permet aux salariés de voir leur parcours reconnu par des diplômes, tels que des niveaux Bac ou Bac+2 pour valoriser leur intégration professionnelle. Misoo YOON a aussi souligné l’importance d’irriguer les formations avec des aspects managériaux et relationnels pour renforcer le triptyque : la compétence technique, la culture de sécurité et l’excellence relationnelle. En parallèle, SNCF Réseau travaille à développer des formations avant l’embauche notamment avec des BUT en signalisation ferroviaire et des partenariats avec des lycées professionnels et des BTS.
Il est nécessaire de capitaliser sur l’humain et les compétences acquises afin que les collaborateurs puissent se projeter dans un parcours professionnel. Avec 150 métiers différents chez SNCF Réseau, il n’est pas toujours évident pour les employés de s’orienter. Le manageur joue alors un rôle crucial dans cette démarche en aidant les employés à se projeter dans l’avenir et en organisant la mobilité entre les équipes. Les fonctions RH, comme les conseillers carrières, sont aussi essentielles pour aider les employés à prendre du recul et à se projeter dans l’étape suivante de leur carrière. SNCF Réseau a d’ailleurs développé un site appelé Voie d’Avenir pour inspirer et guider les employés dans leur démarche de mobilité.

3. Former tout au long de la carrière
SNCF Réseau s’engage également à offrir des parcours riches et diversifiés ce qui permet aux salariés de progresser et de développer leurs compétences tout au long de leur carrière. 50% des cadres de SNCF Réseau ont commencé comme agents d’exécution ou de maîtrise, ce qui illustre les possibilités de progression interne.
La formation continue est un pilier de la fidélisation des salariés. SNCF Réseau investit plus de 9% de sa masse salariale dans la formation, en 2023 92% des salariés ont pu bénéficier d’au moins un jour de formation. Avec cette stratégie, l’objectif est de maintenir un bon niveau de compétence, répondre aux nouveaux enjeux comme le développement durable et l’intelligence artificielle et offrir des possibilités de progression interne.
Autre levier pour améliorer les processus de formation, rendre la formation plus accessible via des outils digitaux pour que les salariés puissent se former sans avoir à se déplacer. Cette flexibilité est essentielle pour faciliter l’apprentissage et l’adaptation des compétences. Elle met également en avant l’idée de réduire la durée des formations initiales comme celle des jeunes cadres, passée de 26-28 mois à 6 mois, et permettre une intégration plus rapide sur le terrain. Grâce à cette approche, les cursus seront plus attractifs et répondront mieux aux attentes des jeunes recrues. Misoo YOON a réaffirmé l’engagement de SNCF Réseau à continuer d’améliorer ses méthodes de formation pour répondre aux besoins de ses salariés et aux exigences du marché du travail.

Pour rendre la formation attractive, SNCF Réseau souhaite enfin mettre en place la certification de certaines de ses formations professionnelles. Les collaborateurs pourraient donc en suivant une formation dédiée, acquérir un niveau supérieur reconnu. SNCF Réseau permet ainsi aux collaborateurs de trouver leur voie professionnelle tout en leur offrant en récompense, un diplôme supérieur et reconnu sur le marché du travail.

 

Anne BOUCHER
Attirer et fidéliser les clients dans les métiers techniques

Anne BOUCHER, Directrice des Ressources Humaines des Directions Techniques chez SNCF Réseau a débuté sa prise de parole en évoquant les enjeux majeurs de SNCF Réseau : la régénération et la modernisation du réseau ferroviaire. L’innovation est très présente dans les directions techniques et c’est d’ailleurs ce qui attire beaucoup les jeunes.
Cependant certains métiers sont en tension comme les métiers du génie électrique et de la signalisation. Ces domaines nécessitent la maintenance de technologies anciennes tout en intégrant de nouvelles technologies. La concurrence est forte pour le recrutement avec d’autres secteurs comme la filière électrique, le nucléaire, les télécoms et le numérique, ce qui le rend d’autant plus difficile.

Pour attirer les meilleurs éléments, SNCF Réseau recrute beaucoup d’alternants et de stagiaires. Ils représentent un nombre important des collaborateurs recrutés chaque année. Les projets de grande envergure qui utilisent des technologies de pointe comme le projet EOLE (extension de la ligne E du RER vers l’ouest de la région parisienne) avec le déploiement du système de conduite automatique NEXTEO (évoqué lors de la première conférence de l’UdI) attirent particulièrement les jeunes ingénieurs. Anne Boucher recommande également aux étudiants et aux collaborateurs de développer leur réseau en allant vers ce qui les intéresse. Elle a expliqué que les opportunités professionnelles se présentent souvent d’abord par le biais de contacts personnels. En développant leur réseau, les collaborateurs peuvent mûrir leur parcours professionnel mais aussi être rappelés pour des opportunités futures.
La mobilité verte est aussi un autre facteur d’attractivité pour les nouveaux collaborateurs. En travaillant chez SNCF Réseau, ils contribuent à des projets bénéfiques pour la planète, alignés avec leurs valeurs environnementales. La participation à des initiatives de mobilité durable est un facteur de motivation important pour les nouveaux entrants.

Par ailleurs, Anne BOUCHER a souligné l’importance de la formation, non seulement à l’arrivée des nouveaux collaborateurs, mais aussi tout au long de leur carrière en raison des évolutions technologiques constantes. SNCF Réseau a besoin de salariés capables de se spécialiser dans des domaines pointus ou d’évoluer en diversifiant leurs compétences au sein de l’ingénierie ferroviaire. C’est aussi important de former les managers pour qu’ils puissent motiver et guider leurs équipes.
SNCF Réseau encourage la mobilité interne pour que les employés puissent changer de périmètre ou d’entité. Environ 10% des employés changent de périmètre chaque année. La gestion de carrière, profondément enracinée dans la culture de l’entreprise, aide les collaborateurs à construire et à suivre leur parcours professionnel.
Le turnover au sein des Directions techniques est d’ailleurs très faible, environ 1%. Les résultats du baromètre annuel montrent une amélioration continue de la satisfaction des collaborateurs et indiquent que les efforts de l’entreprise pour créer un environnement de travail positif portent leurs fruits.

La féminisation des métiers techniques est un autre enjeu majeur. Bien que les écoles d’ingénieurs comptent entre 18 à 21% de femmes, SNCF Réseau réussit à recruter entre 30 et 35% de femmes grâce à une politique volontariste. L’entreprise incite les managers à recruter des femmes à compétences égales et suit attentivement leur carrière pour augmenter la représentation des femmes dans les postes de responsabilité. L’objectif est de féminiser rapidement le haut de la pyramide hiérarchique.

Anne BOUCHER a conclu en insistant sur l’ouverture à d’autres entreprises à l’international, via notamment l’organisation d’échanges d’apprentis avec d’autres pays pour apprendre des solutions et des innovations trouvées ailleurs. De plus, elle a mentionné l’importance de la formation linguistique, en particulier en anglais, pour les collaborateurs.

 

Jean-Jacques MOGORO
Renforcer le secteur ferroviaire par l’innovation, la formation et la collaboration

Jean-Jacques MOGORO, Directeur du Pôle Industrie Ferroviaire à la Fédération des Industries Ferroviaire (FIF) a commencé son intervention en revenant sur le rôle de la FIF. Elle est en effet un majeur dans la transformation de la filière ferroviaire. La FIF regroupe 85 adhérents directs dont des constructeurs de trains et des entreprises de signalisation et d’infrastructure ainsi que 600 adhérents indirects à travers des clusters régionaux comme Ferrocampus et Mecateamcluster. Ces clusters régionaux développent la formation et l’attractivité en région. La FIF travaille en étroite collaboration avec SNCF Réseau pour développer des formations adaptées aux besoins de la filière tout en insistant sur le juste niveau de formation et la construction de parcours transverses.

Le secteur ferroviaire connaît une belle dynamique, avec de nombreux grands projets et financements à venir. Jean-Jacques MOGORO a souligné la nécessité de développer encore l’attractivité de la filière pour pouvoir soutenir cette croissance. La FIF joue un rôle important en coordonnant les efforts de différentes entreprises et en développant des projets communs pour accroître les compétences et la formation dans la filière. Il existe néanmoins une pénurie de profils techniques dans le secteur ferroviaire. Une étude menée en 2022 a révélé que le secteur a besoin de 900 ingénieurs par an mais il n’en forme que 230. Cette situation démontre l’ampleur du défi auquel est confrontée la filière Pour Jean-Jacques MOGORO, il faut renforcer les formations et encourager les stages pour attirer de nouveaux talents. Il a évoqué la nécessité de l’apprentissage et des premières expériences professionnelles pour retenir les futurs ingénieurs et techniciens dans le secteur ferroviaire. Il a expliqué également la nécessité de maintenir un niveau de compétence élevé en harmonisant les référentiels de formation Par exemple, les clusters régionaux comme Ferrocampus et Mecateamcluster combinent formation et innovation pour tester de nouvelles technologies de maintenance et former les techniciens sur le terrain.
La FIF a d’ailleurs signé un Engagement pour le Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) en travaillant avec toutes les parties prenantes de la filière autour de 3 thématiques : l’expression des besoins en métiers, en personnels et en compétences, les formations et l’attractivité. L’EDEC, financé à hauteur de 900 000 euros, va permettre de soutenir des actions concrètes autour de ces thématiques.

Jean-Jacques MOGORO a mis en avant l’excellence française dans le secteur ferroviaire mais aussi la nécessité de s’adapter aux nouvelles technologies et à la concurrence internationale. Des choix structurants sont faits en France pour intégrer ces nouvelles technologies. Il a comparé le marché français avec celui de la Chine, où un grand industriel chinois CRRC peut mobiliser 1500 personnes pour la normalisation chaque année, alors que la France n’est pas encore à ce niveau ni même l’Europe. Les nouvelles technologies sont essentielles pour attirer des talents dans les métiers techniques. Jean-Jacques Mogoro a donné l’exemple de la filiale ITNOVEM. de SNCF qui a réussi à économiser 1% de la consommation électrique des trains grâce à la data science. Il a insisté sur le fait de communiquer ces réussites pour améliorer l’image des métiers ferroviaires et attirer plus de jeunes talents.
Pour répondre au défi de l’internationalisation, la FIF collabore avec des fédérations similaires en Espagne, en Italie et en Allemagne ainsi qu’avec la Commission européenne. Ces partenariats permettent de développer des standards technologiques communs et de renforcer la coopération au sein de la filière ferroviaire européenne. Jean-Jacques MOGORO a mis en avant l’importance de la collaboration et de la structuration dans la filière ferroviaire face aux nouvelles directives européennes. Ces collaborations facilitent en effet le développement de projets communs et l’échange de bonnes pratiques entre pays.
L’extension des programmes comme Erasmus aux formations techniques dans le ferroviaire est aussi un axe pertinent. Favoriser la coopération et des échanges internationaux est essentiel pour former une nouvelle génération de professionnels capables de travailler à travers l’Europe. Jean-Jacques MOGORO a également souligné que de tels dispositifs pourraient aider à surmonter les barrières linguistiques et culturelles et faciliter ainsi une meilleure intégration des jeunes talents dans le secteur ferroviaire européen.

Enfin, dans le cadre de France 2030, des initiatives pourraient être multipliées mais nécessitent des investissements importants. Des projets de grande envergure comme Haute Performance Marseille-Vintimille permettent aux jeunes ingénieurs de travailler sur des technologies de pointe et de bâtir une expérience précieuse pour le futur réseau ferroviaire.

 

Barbara GRAU
L’importance de la collaboration dans la formation ferroviaire en Europe

Barbara GRAU, Responsable des Affaires Sociales Européennes et Internationales pour le Groupe SNCF, a mis en lumière le rôle de l’Union Européenne dans la formation. Bien que l’UE ne dispose pas de compétences législatives directes en matière de formation, elle appuie, coordonne et complète les actions des États membres. En particulier, l’UE met en place des programmes et des plans pour renforcer les compétences et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie.

Ainsi, l’Union Européenne a lancé l’initiative European Years of Skills, une campagne lancée du 8 mai 2023 jusqu’au 9 mai 2024 afin de promouvoir les compétences au sein des États membres de l’UE. Cette initiative ne se limite pas à certains métiers ou secteurs mais englobe tous les domaines où les compétences jouent un rôle essentiel. Un autre élément clé : le Pacte de Compétences. Il incite différentes parties prenantes comme les autorités nationales, locales, partenaires sociaux, entreprises et instituts de formation à collaborer pour répondre aux besoins de compétences dans divers secteurs.
Depuis 2016, l’UE a en effet identifié 28 secteurs qui ont besoin de compétences spécifiques dont le secteur ferroviaire, sélectionné en 2020. Dans ce cadre, l’alliance sectorielle pour les compétences dans le ferroviaire, nommée Staffer (Skills and Training Alliance for the Future of European Railways) a toute son importance. Staffer réunit 31 partenaires, dont 15 universités et instituts de formation (comme l’Estaca, le CNAM et le CESI en France) et 16 entreprises qui représentent à la fois des opérateurs ferroviaires (comme SNCF avec l’Université de l’Ingénierie) et des industriels (comme Alstom et la FIF). Avec un budget de 4 millions d’euros sur quatre ans (dont 85 000€ pour la SNCF), l’objectif de Staffer était d’identifier les compétences nécessaires, développer des programmes de formation, promouvoir la mobilité des apprentis et étudiants et mettre en place une stratégie pérenne pour le secteur au-delà de la durée du projet. En termes de formation continue, Staffer a également travaillé sur des initiatives telles qu’un MOOC sur le BIM créé par l’UdI pour former les ingénieurs aux nouvelles technologies. Une Summer School prévue en septembre, organisée par l’université d’Erfurt et ProRail, offrira aux jeunes ingénieurs une formation sur l’impact du digital dans le ferroviaire, notamment en parlant de digitalisation de l’exploitation et d’ERTMS.

Barbara GRAU a également souligné l’importance de la mobilité internationale et des échanges entre pairs pour les professionnels du ferroviaire. Elle a mentionné le projet de créer un site web où les étudiants peuvent trouver des informations sur les formations ferroviaires disponibles dans différentes universités européennes et candidater pour des parcours dans d’autres pays. Cette initiative permettra de pallier au manque de formations purement ferroviaires en France, où l’enseignement ferroviaire est souvent intégré dans des cours de troisième cycle ou dispersé. Erasmus, le programme européen le plus connu en matière de formation, bénéficie d’un budget considérable de 26,6 milliards d’euros pour la période 2021-2027, presque le double par rapport à la période précédente (14,7 milliards d’euros pour 2014-2020). Erasmus est reconnu pour ses échanges d’étudiants pour qu’ils poursuivent leurs études dans différents pays européens. Les universités européennes travaillent au lancement d’un Erasmus du rail. L’objectif est de créer des parcours pour les jeunes qui font des études ferroviaires à travers l’Europe.

Enfin, Barbara GRAU a insisté sur l’importance de l’apprentissage des langues pour faciliter la mobilité internationale et les collaborations au sein du secteur ferroviaire européen. Elle conclut en rappelant que la fin de l’agrément EPSF nécessitera une refonte des systèmes de formation pour maintenir les standards de sécurité et de compétence, tout en s’adaptant aux nouvelles directives européennes.

Pierre GIBBE, Directeur de l’UdI, a conclu cette conférence en soulignant que plus que jamais, la formation et les compétences s’imposent comme étant essentielles pour assurer l’avenir du secteur ferroviaire. Celui-ci s’annonce européen. L’attractivité, la formation continue et l’ouverture européenne sont désormais les enjeux de demain sur lesquels l’UdI souhaite se positionner.

L’Université de l’Ingénierie remercie tous les participants, spectateurs et intervenants qui ont fait le succès de ce cycle. Un livre blanc sera disponible à l’automne et reprendra l’ensemble des interventions.