Génie Signalisation – À la rencontre de Rosa Fabero Mijarra et Patricia Nieto Esteban : Ingénieures pédagogiques à l’UdI

“Personnellement, je suis sortie grandie de cette expérience.” Rosa Fabero Mijarra :

“C’était une véritable aventure humaine mais aussi une grande satisfaction professionnellement et personnellement parlant.” Patricia Nieto Esteban.

Quel a été votre rôle dans la conception de cette formation ?
Patricia Nieto Esteban : En tant qu’ingénieures pédagogiques, nous avons accompagné les équipes dans la méthodologie et les aspects pédagogiques. De plus, nous avons géré le projet dans sa globalité.

En quoi les partis pris pédagogiques sont innovants ?
Rosa Fabero Mijarra : Ce qui était innovant sur ces projets, c’est le fait que nous avons pu proposer des nouvelles formations à des personnes qui ne sont pas expertes de la formation ni formateurs. Ce qui leur a apporté beaucoup de sérénité de leur côté.

Quels sont les atouts de ce travail de co-conception ?
PNE : Pour nous, ça a été la richesse des échanges humains et le défi d’avoir un projet avec un tel volume de modules qui avançait en parallèle et pour lesquels nous avons réussi à maintenir les échéances.
Mais le plus important surtout, c’est ce que les participants ont pu retirer de ce projet. Ce sont des techniciens en étude et en essais qui pour la plupart, ont été choisis pour leur expertise dans un domaine de compétence et qui ont eu l’opportunité d’échanger avec des personnes de leur métier qu’ils ne connaissaient pas. D’après eux, le plus enrichissant est d’avoir justement eu tous ces échanges et qui leur ont donné l’occasion de se remettre en question.

Une anecdote ?
PNE : Le fait qu’au sein de notre groupe d’experts de travail, nous sommes devenues Rosa et moi interchangeables auprès des participants, ils nous confondent très souvent ! Nous sommes « l’équipe pédagogique espagnole » et je trouve ça plutôt positif car finalement, on est devenues interchangeables dans ce projet.

RFM : Oui et peu importe qui ils sollicitent, nous sommes toutes les deux présentes pour eux, et c’est ce qui est important. Et comme a dit Patricia, il m’est même arrivée depuis des réunions Teams que l’on me réponde “oui Patricia…”. C’est marrant, on le prend bien.

Un dernier mot pour les apprenants ?
PNE: Nous avons conçu et nous avons travaillé sur un parcours qui on espère, répond à tous leurs besoins. Nous avons également des formateurs d’une qualité extraordinaire d’un point de vue technique, mais aussi humain. Il faut que les apprenants saisissent cette belle opportunité pour monter en compétence dans leur métier. C’est aussi grâce à leurs retours que nous pouvons affiner et améliorer la formation, nous avons besoin d’eux !

RFM : Il faut cependant être un peu patient car c’est une formation de qualité qui a besoin encore de mûrir.

Est-ce que vous conseilleriez à des collègues de participer à ce genre de projet ?
PNE : C’est un grand oui ! Je pense que c’est un des plus beaux projets que j’ai eu dans ma vie professionnelle, surtout côté humain. Je suis très fière de l’équipe.

RFM : Merci à Patricia et évidemment merci à tous les experts qui ont toujours été présent. C’est un travail qui a été très dur mais on ne s’est jamais senties seules et ça c’est très important.