Sarah, quelle est la ou les formations que tu animes ?
J’anime aujourd’hui au sein de l’UdI la formation, « Réduction des coûts d’un projet » et prochainement la formation « Financement ». Ces 2 formations s’inscrivent au sein du parcours Coûts du projet.
Depuis combien de temps formes-tu ?
J’ai commencé à dispenser les formations à l’UdI l’année dernière en juin 2021. Juste avant le lancement des formations, nous avons participé à la construction des supports et à la mise en place du parcours Coûts du projet.
Quel est ton parcours ?
Voilà bientôt 3 ans que je suis détachée au sein de » l’Agence nouveau matériel roulant » chez SNCF Réseau. Grâce à cette expérience, nous avons acquis avec mon entreprise quelques notions importantes sur les coûts du projet et des pratiques de gestion de projet qui nous ont permis d’avoir l’expérience nécessaire pour participer à la construction de ces deux formations.
Qu’apprécies-tu Sarah en tant que formatrice à l’UdI ?
Ce que j’apprécie beaucoup en tant que formatrice à l’UdI ce sont les locaux, ils sont très sympas ! L’accompagnement du pôle développement pour la mise en place des formations ou les évaluations à chaud qui permettent de revoir la formation et de l’adapter à chaque fois pour la suivante ; la présence de l’équipe qui est toujours à disposition pour nous aider à améliorer les formations et répondre aux besoins.
Qu’est-ce qui te semble important dans l’animation de tes formations ? Y a-t-il des points de vigilance ?
Ce qui me semble important dans l’animation de mes formations, c’est d’avoir l’attention des stagiaires tout au long de la session en alternant la partie théorique et la partie cas pratique . et surtout les interactions. Afin que la formation soit assez interactive et que les échanges soient constructifs, je fais tout pour que l’ensemble des stagiaires participe que tout le monde puisse évoquer des situations ou des exemples qu’il a rencontrés.
Une astuce justement pour maintenir l’attention des stagiaires et favoriser l’apprentissage ?
La mise en place de quelques ateliers tout au long de la formation permet de maintenir l’attention des stagiaires. Le fait d’avoir toujours des breaks entre 2 parties théoriques crée du rythme. La 2ème astuce qui est aussi très importante et qu’utilise ma co-formatrice, Louise Absin, c’est qu’à chaque reprise de formation, en début d’après-midi, une séance de réveil pédagogique avec des mouvements est organisée pour repartir dans l’apprentissage après la pause déjeuner. Cette formation est active, dans l’échange de bonnes pratiques, le partage. On recherche l’interaction, c’est un peu le mot que je dis à chaque fois.
Quel est ton meilleur souvenir en formation ?
Mon meilleur souvenir c’est lors d’une session au mois d’avril à l’UdI, les échanges étaient tellement constructifs qu’à un moment, nous, formatrices, n’étions plus vraiment dans une posture de formatrice mais davantage là pour gérer le débat tellement les stagiaires étaient impliqués dans le sujet. Ce qui est vraiment bien, c’est que nous avons pu garder un lien même après la formation.
Ton référent formation : Maître Yoda pour l’auto-apprentissage ou Robin Williams dans « le Cercle des poètes disparus » pour l’émulation collective ?
Robin Williams, on est davantage dans l’émulation collective, dans l’échange avec le groupe, moins dans l’auto-apprentissage qui finalement ne permet pas de profiter des expériences des autres ni de pouvoir s’exprimer concrètement sur des situations que nous pouvons rencontrer.
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